Présentation

Présentation

Âne Aventure parle de nos aventures accompagnées d'un âne sur les chemins du Périgord, de Compostelle, de Stevenson et de Saint Régis.

Voici une petite galerie photos.

Vous pouvez également nous retrouver sur Facebook ainsi que sur Youtube.

Chemin de Compostelle (2011)

Chemin de Compostelle (2011)

En septembre 2011, nous avons continué notre chemin vers Saint Jacques de Compostelle Cette fois-çi, c'est l'anesse Lisette qui porte nos sacs à dos et nous accompagne.

Galerie photos

Tour du Périgord (2014)

Tour du Périgord (2014)

En mai 2014, nous avons laissé de côté nos vies sédentaires le temps de parcourir les paysages bucoliques de la Dordogne et du Périgord à l’aide d’un moyen de transport original: un attelage léger tracté par un âne. Pour ce faire, nous faisons appel à l'asinerie de Pinseguere qui nous avait loué Lisette en 2011 sur le chemin de Compostelle.

Le film que nous proposons retrace les moments marquants de 200 km d’aventures, de découvertes et de complicité avec l’ânesse Lisette.

Voici la bande annonce du film que nous avons tiré de notre périple et que nous avons présenté au festival du voyage "Du bout de la rue au bout du monde":

Chemin de Stenvenson (2015)

Chemin de Stenvenson (2015)

"On comprendra sans peine que je ne pouvais porter cet énorme attirail sur mes propres épaules — simplement humaines. Restait à choisir une bête de somme. Or, un cheval est, d'entre les animaux, comme une jolie femme, capricieux, peureux, difficile sur la nourriture et de santé fragile. Il est de trop grande valeur et trop indocile pour être abandonné à lui-même, en sorte que vous voilà rivé à votre monture comme à un compagnon de chaîne sur une galère. Un chemin difficultueux affole le cheval, bref c'est un allié exigeant et incertain qui ajoute cent complications aux embarras du voyageur. Ce qu'il me fallait c'était un être peu coûteux, point encombrant, endurci, d'un tempérament calme et placide. Toutes ces conditions requises désignaient un baudet."

Robert Louis Stevenson, "Voyage avec un âne dans les Cévennes", VELAY, I : Le bourriquet, la charge et le bât.

En 1878, Stevenson a 28 ans et rêve d'embrasser la carrière d'écrivain. S'il a déjà publié quelques nouvelles et un récit de voyage1, ses écrits demeurent assez confidentiels et sont bien loin de toucher le grand public ainsi que le fera son premier succès populaire, L'Île au trésor, cinq ans plus tard. Sa vie personnelle est plutôt compliquée : issu d'un milieu aisé, il est financièrement dépendant de son père Thomas, lequel voit d'un assez mauvais œil la vie de bohème que mène son fils ainsi que ses ambitions littéraires ; côté cœur, en pleine époque victorienne, il fréquente Fanny Osbourne, une femme mariée (mais séparée de son mari) et mère de deux enfants. Lorsqu'en août 1878 cette dernière repart en Californie, Stevenson sombre dans la déprime.

Pour se changer les idées, il part en voyage dans le sud de la France et finit par s'installer au Monastier en Haute-Loire, dans une petite pension, où il réside plusieurs semaines, multipliant promenades et petites excursions dans les environs.

C'est à la mi-septembre qu'il conçoit le projet de traverser à pied les Cévennes.

En 1879, est publié "Travels with a Donkey in the Cévennes" (Voyage avec un âne dans les Cévennes), récit de sa randonnée dans le pays des Camisards. (source wikipedia).

Nous avons parcouru ce chemin en 2015 avec l'ânesse Fraise.

Jetez un oeil sur notre galerie photos.

Sources d'informations:

Location d'âne: Chik'Âne

Galerie photos

Quelques citations extraites de son récit:

"Je voyage non pour aller quelque part, mais pour marcher. Je voyage pour le plaisir de voyager. L'important est de bouger, d'éprouver de plus près les nécessités et les embarras de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, de sentir sous mes pieds le granit terrestre et les silex épars avec leurs coupants." Le Haut Gévaudan, II : Cheylard et Luc.

"Personne ne connaît les étoiles s'il n'a pas dormi, selon l'heureuse expression française, " à la belle étoile ". Il peut bien savoir tous leurs noms et distances et leurs grandeurs et demeurer pourtant dans l'ignorance de ce qui seul importe à l'humanité, leur bénéfique et sereine influence sur les âmes. Les étoiles sont la plus grande source de poésie." LE PAYS DES CAMISARDS, V : Dans la vallée de la Mimente.

"Hélas ! tandis que nous avançons dans l'existence et sommes plus préoccupés de nos petits égoïsmes, même un jour de congé est une chose qui requiert de la peine." Le Haut Gévaudan, II : Cheylard et Luc.

"Le monde extérieur de qui nous nous défendons dans nos demeures semblait somme toute un endroit délicieusement habitable. Chaque nuit, un lit y était préparé, eût-on dit, pour attendre l'homme dans les champs où Dieu tient maison ouverte. Je songeais que j'avais redécouvert une de ces vérités qui sont révélées aux sauvages et qui se dérobent aux économistes. Du moins, avais-je découvert pour moi une volupté nouvelle. Et pourtant, alors même que je m'exaltais dans ma solitude, je pris conscience d'un manque singulier. Je souhaitais une compagne qui s'allongerait près de moi au clair des étoiles, silencieuse et immobile, mais dont la main ne cesserait de toucher la mienne. Car il existe une camaraderie plus reposante même que la solitude et qui, bien comprise, est la solitude portée à son point de perfection. Et vivre à la belle étoile avec la femme que l'on aime est de toutes les vies la plus totale et la plus libre."

"Une étroite bordure de frênes cerclait la cime des monts comme du lierre sur des ruines. Sur les versants inférieurs et au-delà de chaque gorge, des châtaigniers, par groupes de quatre, montaient jusqu'au ciel sous leur feuillage épandu. Certains étaient implantés chacun sur une terrasse individuelle pas plus large qu'un lit ; d'autres, confiants en leurs racines, trouvaient moyen de croître, de se développer, de rester debout et touffus sur les pentes ardues de la vallée. D'autres, sur les bords de la rivière, restaient rangés en bataille et puissants comme les cèdres du Liban."

"Habitait au Monastier un vieillard d'intelligence plutôt médiocre selon certain, que poursuivait la marmaille des rues et connu à la ronde sous le nom de Père Adam. Or, Père Adam avait une carriole et, pour la tirer, une chétive ânesse, pas beaucoup plus grosse qu'un chien, de la couleur d'une souris, avec un regard plein de bonté et une mâchoire inférieure bien dessinée. Il y avait autour de la coquine, quelque chose de simple, de racé, une élégance puritaine, qui frappa aussitôt mon imagination." VELAY, I : Le bourriquet, la charge et le bât.

"Certaines pensées — et assurément les plus belles — s'effacent avant qu'il nous soit possible d'en déterminer les traits exacts." LE PAYS DES CAMISARDS, VII : La dernière journée.

"La Bête du Gévaudan a dévoré environ une centaine d'enfants de ce canton. Elle commençait à me devenir sympathique."

"Quant à moi, je voyage non pour aller quelque part, mais pour marcher. Je voyage pour le plaisir de voyager. L’important est de bouger, d’éprouver de plus près les nécessités et les embarras de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, de sentir sous mes pieds le granit terrestre et les silex épars avec leurs coupants. Hélas ! tandis que nous avançons dans l’existence et sommes plus préoccupés de nos petits égoïsmes, même un jour de congé est une chose qui requiert de la peine. Toutefois, un ballot à maintenir sur un bât contre un coup de vent venu du nord glacial n’est point une activité de qualité, mais elle n’en contribue pas moins à occuper et à former le caractère. Et lorsque le présent montre tant d’exigences, qui peut se soucier du futur ?" LE HAUT GÉVAUDAN, II : Cheylard et Luc.

"Vous n'avez pas à avoir aucune pitié pour ces animaux ", fit-il. Et arrachant une verge à un buisson, il se mit à fouetter Modestine sur l'arrière-train, en poussant un cri. La malheureuse redressa les oreilles et partit sans façons à une vive allure qu'elle garda sans ralentir, sans témoigner du moindre symptôme de détresse, aussi longtemps que le paysan resta près de nous. Son premier essoufflement et son tremblement n'avaient été, j'ai regret de la dire, que comédie." VELAY, II : L'ânier inexpérimenté.

Chemin de Saint Régis (2017)

Chemin de Saint Régis (2017)

Saint patron des dentellières à la main, il aurait aussi pu être celui des marcheurs ! Saint-Régis a arpenté les vallées et les monts, du Velay jusqu'aux plateaux de l'Ardèche. Aujourd'hui, pèlerins et randonneurs lui emboîtent le pas pour découvrir, en toute sérénité, des paysages à couper le souffle. (Source: office du tourisme du Puy-en-Velay)

Nous avons parcouru ce chemin en 2017 avec l'ânesse Fraise qui nous avait déjà accompagnée sur le chemin de Stevenson en 2015.

Sources d'informations:

Location d'âne: Chik'Âne

Divers

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Je compte mettre ici tout ce que je n'ai pas mis ailleurs...